Maze Runner: The Death Cure – Critique du film de Wes Ball

Maze Runner: The Death Cure – Critique du film de Wes Ball

28 janvier 2018 0 Par Louis-Philippe Coutu-Nadeau 28 janvier, 2018 @ 14:16:24 PM

Il n’est pas coutume qu’un seul homme soit derrière une trilogie, d’autant plus quand il s’agit de trois superproductions dont le budget reste inférieur à 65 millions de dollars et les recettes supérieures à 310 millions de dollars. C’est pourtant le cas de Wes Ball avec la saga Maze Runner, laquelle porte à l’écran le cycle littéraire de James Dashner destiné aux jeunes adultes. Voici ma critique du troisième et dernier volet intitulé Maze Runner: The Death Cure qui prend enfin l’affiche après deux ans et demi d’attente.

Thomas (Dylan O’Brien) et Newt (Thomas Brodie-Sangster) ont du pain sur la planche dans Maze Runner: The Death Cure.

Thomas (Dylan O’Brien) et les autres membres de la résistance s’engagent dans une ultime mission, plus dangereuse que jamais. Afin de sauver leurs amis, ils devront pénétrer dans la légendaire et sinueuse Dernière Ville contrôlée par la terrible organisation WICKED. Seulement ceux et celles qui parviendront à en sortir vivants auront une chance d’obtenir les réponses tant recherchées depuis leur réveil au cœur du Labyrinthe.

S’il n’avait eu aucun intervalle de temps entre le premier et le deuxième film, six mois se sont ici écoulés entre le deuxième et le troisième film. Ce délai a permis à nos personnages de peaufiner leur plan pour sauver Minho. L’introduction semble d’ailleurs sortir tout droit d’une scène de Fast and Furious en raison de l’attaque haletante d’un train en marche. Or, déjà, le raccourci scénaristique de recourir à l’in extremis grâce à un moyen de transport quelconque (un avion, un jeep, un autobus, une grue) est utilisé, et ce ne sera pas la seule fois durant les 142 minutes que dure le film.

À l’image de Maze Runner: The Scorch Trials, le résultat se rapproche davantage de Resident Evil et de Mad Max et s’éloigne du départ prometteur proposé par The Maze Runner. Il se distingue toutefois de son prédécesseur qui n’avait de dédaléen que son scénario trop ambitieux. Comment? En suivant une ligne plus droite et plus claire, à l’exception de ce moment inexpliqué qui marque le retour d’un personnage. Qui? Je vous épargne ce spoiler!

Minho (Ki Hong Lee) va-t-il se sortir des griffes du WICKED?

Quiconque s’informe de près ou de loin sur le film sait que le tournage a été marqué par un accident majeur et que la sortie a été repoussée du 17 février 2017 au 26 janvier 2018. En effet, le 17 mars 2016, Dylan O’Brien (American Assassin, Deepwater Horizon, la télésérie Teen Wolf) s’est grièvement blessé lors d’une cascade en voiture. Un rapport de l’agence de sécurité au travail WorkSafe a précisé que l’acteur de 26 ans a souffert d’un « traumatisme crânien, de fractures faciales et de lacérations. »

Dylan à ce sujet : « Je n’aurais jamais accepté de laisser les choses là où je les avais laissées. Je ne pouvais pas me sentir bien, sans finir tout ça. […] Cette trilogie a toujours énormément compté pour moi, et comptera toujours. Et toute l’équipe comptera toujours pour moi. »



Bref, Maze Runner: The Death Cure n’a rien à envier aux blockbusters de Disney en dépit de son budget dérisoire de 62 millions de dollars. Il fait beaucoup avec peu, rivalisant d’originalité par moments, ce qui force à savoir la raison pour laquelle un Marvel ou un Star Wars coûte aussi cher. Je remercie la 20th Century Fox d’avoir accepté la suggestion du réalisateur de ne pas décliner cette conclusion en deux films, comme Harry Potter and the Deathly Hallows, The Hunger Games: Mockingjay et The Twilight Saga: Breaking Dawn. Lancée en 2014, cette franchise sympathique sur le thème de l’amitié se termine aujourd’hui sur une note satisfaisante et surprenante.

Verdict : 7,5 sur 10

La Dernière Ville où doivent se rendre Thomas et ses protégés.