Ant-Man and the Wasp – Critique du film de Peyton Reed

Mise à jour: 7 juillet, 2018 @ 7:55
Ant-Man and the Wasp (Ant-Man et la Guêpe) se veut d’abord la vingtième superproduction estampillée Marvel en une décennie.
Ant-Man and the Wasp
Il s’agit ensuite d’une parenthèse le fun qui nous permet de reprendre petit à petit notre souffle entre le twist final anxiogène/asphyxiant d’Avengers: Infinity War et les deux prochains blockbusters du MCU attendus le 8 mars 2019 (Captain Marvel) ainsi que le 3 mai 2019 (un Avengers 4 sans sous-titre officiel). C’est pour finir une « œuvre dard » qui fait suite, trois ans plus tard, à une « fourmidable » origin story sans prétention aucune, intitulée simplement Ant-Man, laquelle nous laissait d’ailleurs respirer entre Avengers: Age of Ultron et Captain America: Civil War. Fin de la mise en contexte.
Il était grand temps que Marvel nomme un personnage féminin au sein d’un titre. Evangeline Lilly, une actrice canadienne de 38 ans au talent ni « Lilly-putien » ni géant, donc ordinaire, réussit presque à voler la vedette à Paul Rudd, un acteur américain de 49 ans à la carrière « Rudd-imentaire » en dépit de son quart de siècle d’activité, en particulier lors de scènes d’action où fourmillent des idées plus inspirées les unes que les autres. Je ne peux passer sous silence le retour de Michael Peña en sidekick verbomoteur tant rigolo qu’efficace. Petit hic : la supervilaine Ghost campée par Hannah John-Kamen. Je l’ai trouvée un tantinet transparente aux côtés de tous ceux qui s’arrachent le rôle de l’antagoniste principal, que ce soit les agents du FBI (l’excellent Randall Park en tête) ou les impitoyables trafiquants d’armes (le tout aussi excellent Walton Goggins en tête).
Bref, ce Ant-Man, deuxième du nom, a un petit je ne sais quoi de grand, comme quoi je ne cherchais pas seulement le confort d’une salle de cinéma climatisée. Son humour bon enfant arrive à point en proposant toutefois une menace inoffensive. Le résultat, à la hauteur du film original, annonce du fameux avec les possibilités offertes par le monde quantique.
Verdict : 8 sur 10
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À propos de l’auteur
Véritable cinéphile, Louis-Philippe Coutu-Nadeau est un scénariste-réalisateur-monteur qui a une cinquantaine de contrats à son actif en tant que vidéaste (mariages, captations d'événement, publicités, vidéoclips). Il s'occupe d'ailleurs de toutes les vidéos du concessionnaire Alix Toyota depuis juin 2013. Il a aussi été pigiste pour trois boîtes de production, soit le Studio Sonogram, VLTV Productions et Ikebana Productions. Sa filmographie personnelle présente pas moins d'une vingtaine de titres dont le film Khaos et la websérie Rendez-vous. Il possède un baccalauréat en études cinématographiques à l'UdeM et un baccalauréat par cumul de certificats à l'UQÀM (en scénarisation cinématographique, en création littéraire et en français écrit). Vous pouvez visionner son expérience contractuelle et son expérience personnelle sur son site officiel : www.lpcn.ca