Come to Daddy – Critique du film d’Ant Timpson

13 juillet 2019 0 Par Louis-Philippe Coutu-Nadeau 13 juillet, 2019 @ 15:21:56 PM

Norval (Elijah Wood) a espoir de retrouver une vie normale le jour où il reçoit une lettre inattendue de son père l’invitant à le rejoindre au cœur de la forêt dans sa maison située en bord de mer.

Des retrouvailles qui s’éloigneront de toute normalité tellement cet alcoolique (Stephen McHattie) n’incarnera pas la figure paternelle que ce fils de 35 ans s’imagine depuis trois décennies.

Come to Daddy

Come to Daddy

Le producteur néo-zélandais Ant Timpson (Turbo Kid, The ABCs of Death, The Greasy Strangler) signe son premier long métrage à titre de réalisateur. Le résultat, surprenant il va sans dire, fait se rencontrer Tarantino et les frères Coen dans un huis clos anxiogène où une relation père/fils cherche désespérément son air.

Elijah Wood (Lord of the Rings, Sin City, Open Windows) porte très mal la moustache, certes, mais il porte très bien chaque scène sur ses frêles épaules. Ses yeux globuleux traduisent parfaitement la détresse de son personnage. Si aucune bande-annonce de Come to Daddy n’est encore disponible au moment d’écrire ces lignes, se révélant plutôt à travers de courts extraits, c’est qu’il serait facile de gâcher les nombreux rebondissements qui vous attendent. Qui est surpris qu’un film s’ouvrant à la fois sur une citation de William Shakespeare et sur une citation de Beyoncé soit présenté en première canadienne à Fantasia?

Verdict : 8 sur 10

Elijah Wood est Norval dans Come to Daddy.