CRUACHAN – CRITIQUE DE L’ALBUM THE LIVING AND THE DEAD

Aux armes!!! Épées et boucliers bien tassés!!! On serre les dents quand on entend l’annonce d’un nouvel album de Cruachan.

CRUACHAN – The Living And The Dead

Et bien, mon univers a été bouleversé en mars dernier lorsque j’ai reçu ma précommande du 9ième album de Cruachan, The Living and the Dead, avec un super t-shirt! Mais avant tout, laissez-moi vous remémorer que je suis tombé sur Cruachan la première fois seulement durant mon aventure 70000 Tons of Metal 2020. Sur place, j’avais eu accès à un éventail de leur catalogue passant de pures ballades irlandaises folk en formule acoustique au Ale and Anchor Pub de notre cher Independance of the Sea jusqu’aux riffs endiablés de l’album précédent en 2018, Nine Years of Blood, en direct sur le Ice Ring stage! Ça m’avait crissé une méchante claque! Cette fois-ci, après les 2 ans de la noirceur Covid, et aussi récemment marqué par un passage médiatisé avec une proposition de représentation pour l’Irlande au Eurovision 2023, ils ont célébré leur 30ième anniversaire avec un album acclamé par la communauté!

Keith Fay, entouré d’une nouvelle équipe (damn Covid encore!) et aussi un retour d’anciens membres, nous a fait tout un tour de force en nous plongeant à nouveau dans le folklore irlandais, plus léché et travaillé, mais toujours avec le retour et recours à un black métal efficace à nous en faire bouillir le sang dans les veines. Oui, j’abdique en le même sens que la plupart des critiques, c’est un succès total avec une réalisation et qualité qui se démarque des autres albums. Ok, Ok, j’avoue que pour ma part, j’aime bien quand c’est gras, pesant, et que ça t’arrache la gueule, mais j’ai été séduit ici.

L’album est structuré en une cascade de thèmes entre les vivants « The Living » et la mort « The Dead ». Magnifique! On commence par The Living ce qui nous tournoyer, danser, tout en ayant le cœur qui s’active, clin d’œil et sourire en coin. On enchaine The Queen coudes à coudes une de mes favorites avec le vocal guttural de Keith et les passages efficaces au violon. Le crescendo du bridge et l’apport balancé des instruments nous fait rejouer le passage à plusieurs reprises, c’est garanti. S’ensuit The Hawthorn, une belle balade mélancolique qui te fait balancer la tête avec assurance. T’as juste le goût d’un bon whiskey Teeling au bord du feu. Simple et efficace, The Harvest m’a laissé un peu plus indifférent. Je l’aurais mis avec The Festival en arrière-plan dans mon party au bord du feu, plaisant mais on n’arrête pas de jaser pour l’écouter. Par contre, on repart en force avec The Ghost drette à l’intro avec la guitare et le vocal. Là, on est dans mon répertoire avec le petit goût dark de sang et fer dans la gueule! Pour moi, c’est ça le côté de Cruachan que j’aime le plus, maudit bonhomme de 40ans…

L’album aurait pu s’arrêter là et j’aurais été satisfait mais c’est là que le succès de cette réalisation nous prend par surprise en calmant le jeu et baissant le rythme et imposant une transition dans l’album même avec The Crow. Cette accalmie nous permet de se positionner avant de nous repropulser à mi-pièce, posant la base du reste de l’album avant d’amorcer The Reaper, le retour aux sources, du typique Cruachan. C’est ma pièce préférée, celle qui me tire le plus de « feelings ». La mélodie du bridge te remplit d’une mélancolie nostalgique qui te serre le « chest », ça c’est sur « repeat » dans ma « playing list ». Bon fini les anglicismes et s’en suit The Children et The Changeling, pour qui la dernière m’allume les neurones! Les « vocals cleans » (oups encore) et gutturaux de Keith combinés à celui féminin nous balancent dans tout le spectre des réalisations et potentiel de Cruachan. C’est bien ficelé et efficace.
On finit ça avec The Witch et The Dead. Si la première me laisse indifférent, la finale avec la mort m’impose une impression de fin d’album en force. C’est l’accomplissement total de l’album, le regroupement de la créativité de tous, une monté spectaculaire avec une fin presque abrupte. Je dis presque abrupte car je finis sur une perception d’ouverture. Sérieux, je ne suis pas devin mais ce n’est pas finit et on va en entendre parler encore de Cruanchan!

On encourage et on souscrit gang!!!

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Skoll!

Vince

Hell Vince

Vincent Couturier
dit «HellVince»

Fervent amateur métal depuis sa jeunesse où il arpentait déjà le sol de l’aréna d’Amqui, sa ville natale au Québec Canada pendant le défunt « Festival Death d’Amqui », Vince n’a jamais perdu sa flamme pour cette musique endiablée, tribale et profonde. Venant lui-même d’une famille de musiciens qui avaient fait tournées après tournées durant une carrière de plus de 25 ans, il tenta lui-aussi de se faire une place sur scène. Malheureusement, sa passion pour de multiples styles et groupes l’emmena plutôt à vouloir couvrir le plus d’événements possibles. Tandis qu’il le faisait personnellement, il n’en fut pas long avant que les gens s’intéressent aux aventures et festivals qu’il avait visités, cumulant de folies en folies pendant tous ses temps libres, allant même à y consacrer toutes ses vacances. Ainsi, afin de partager sa passion et aussi diminuer les coûts de cette vie d’aventures il débuta la couverture médiatique pour le magasine « UltimRadio » en 2012, entre-autres lors de diverses éditions du « Heavy Mtl » et concerts en tous genres. 2017 marqua sa dernière participation pour le magasine lors de la couverture du « 70000tons of Metal 2017 » et il joint Jeff et l’équipe de « TVQC.com » pour la couverture du « Wacken 2018 ». Le « 70000tons of Metal 2020 » marqua de sublime façon sa dernière aventure journalistique avant les sombres années stériles « COVID ». Maintenant prêt à nouveau roulé sa bosse, il est de retour avec Jeff pour l’équipe de « TVQC.com » pour 2022. Gageons qu’il aura bien du temps à rattraper. SKOLL!!